LES MOUSTIQUES

Les moustiques sont des insectes holométaboles passant par 4 phases de développement ; œuf, larve (4 stades larvaires), nymphe et adultes. Les trois premiers sont aquatiques, le dernier aérien. La durée totale de ce développement, fortement influencé par la température, est de 10 à 15 jours pour les zones tropicales du monde qui rassemblent les plus fortes densités d’espèces.

CONTRÔLE DES MOUSTIQUES

L’homme cherche depuis longtemps à lutter contre les moustiques, causes de démangeaisons et vecteurs de maladies. Les méthodes sont passives ou actives, biologiques ou chimiques et parfois adaptées au stade de développement de ces insectes.

LUTTER CONTRE LES MOUSTIQUES

Des aérosols et diffuseurs d’insecticide sont commercialisés mais ils ne présentent d’intérêt que dans une pièce fermée. Ils présentent alors d’autres risques avérés ou potentiels pour la santé des occupants qui les respirent, notamment les enfants.

De plus, on observe (au moins depuis les années 1960) que les insecticides sélectionnent rapidement des résistances à leur efficacité chez la plupart des espèces de moustiques visées. Selon l’OMS, les spirales anti-moustiques et autres vaporisateurs « peuvent aussi réduire les piqûres à l’intérieur des bâtiments ».

La résistance de nombreuses souches de moustiques à certains pesticides a rapidement et fortement augmenté (beaucoup plus vite que pour les résistances des plantes aux désherbants). À titre d’exemple, une résistance (génétiquement héritable pour la descendance) au DDT a été constatée chez les moustiques dès 1947 en Floride, un an seulement après les premières utilisations du DDT (Hemingway et Ranson 2000).

Des indices laissent penser que la présence d’insecticides dans le milieu aquatique où se développement les larves s’accumulent dans les tissus larvaires et donc de l’adulte, entrainant peut-être « le maintien de l’induction de certaines enzymes de détoxication et par conséquence le maintien de l’augmentation de tolérance à l’insecticide »78.

On constate en tous cas que « les moustiques issus de zones agricoles ou plus généralement polluées par des composés organiques tolèrent mieux les insecticides »), ce qui n’exclut pas des phénomènes de résistance croisée avec divers pesticides utilisés en agriculture, en médecine vétérinaire, ou ayant été utilisés, mais persistants et donc encore présent dans l’environnement des larves. Ces adaptations posent des problèmes de lutte contre les maladies véhiculées par les moustiques (malaria…), et pourraient continuer à augmenter, alors que les populations de moustiques indésirables pourraient s’étendre à la faveur du réchauffement climatique et de la mondialisation des échanges.
Pour répondre à ces adaptations, outre l’utilisation de cocktails d’insecticides et le changement régulier de molécules, une autre stratégie consiste à ne pas encourager les milieux favorables aux moustiques piqueurs (eaux stagnantes) et à favoriser le développement de prédateurs naturels des moustiques, par exemple en protégeant les poissons et insectes aquatiques mangeurs de larves de moustiques et en offrant des nichoirs aux chauves-souris et aux hirondelles pour lutter contre le moustique commun. Cependant ces stratégies sont insuffisamment efficaces.


La lumière nocturne attire les moustiques en général hormis les femelles en recherche de sang (la lumière est utilisée pour les attirer les moustiques dans les pièges qui servent à les compter, en combinaison avec un morceau de glace carbonique qui émettra du CO2 destiné à aussi y attirer les femelles prêtes à piquer car quand elle cherche son repas de sang, c’est uniquement par l’odeur de sa cible et avant cela par le CO2 quémet cette cible qu’est attirée la femelle). C’est pourquoi les électrocuteurs d’insectes utilisant une lumière blanche ou ultraviolette pour les attirer, ont une faible efficacité sur les moustiques femelles. Ces dernières – avant la ponte – semblent essentiellement attirés par le dioxyde de carbone émis par la respiration puis par certaines molécules émises par la peau humaine (ou d’autres mammifères), la température pouvant aussi jouer un rôle. Selon l’ American Mosquito Control Association les UV sont inefficaces contre les moustiques femelles, mais une combinaison de LED à forte luminosité dans les tons bleus, verts, rouges et infrarouges dans certaines fourchettes de longueurs d’onde seraient à même d’attirer dans des pièges un large spectre d’espèces de moustiques, bien mieux que les pièges à dioxyde de carbone onéreux, encombrants et peu efficaces.

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